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"L'empreinte est en deça et au-delà de l'image, c'est une matrice de l'image. Elle nous oblige à penser aux prémices des représentations avant les mots, avant même les images". 
Georges Didi-Huberman, La ressemblance par contact.

Chacun de nous vit et construit un monde d'images avec ses outils de perception et son expérience.

Comment incorporons-nous une image quand nous la percevons ? Quelles zones communes partageons-nous et quelles sont celles qui nous sont singulières ? Comment se tissent ces multiples couches de vécu, mémoire et représentations ? Qu'en est-il de la réalité de nos zones de partage ? De la possibilité de compréhension et d'échange de nos visions du monde de ces différents points de l'espace-temps ?

La superposition des points de vue sur un même endroit, le glissement macro/micro, le tressage, le dialogue d'images cherchent à questionner la complexité et la singularité d'une perception.

A partir d'une matrice de papiers froissés, plissés, mis en mouvement, cette même matière papier reçoit son empreinte miroir. Elle est ainsi mise en relation avec sa propre texture sous un autre point de vue. Par pression, pénétration, elle s'empreinte d'elle-même et revêt l'apparence à la fois de la présence et de l'absence de ce moment de rencontre.

Plusieurs empreintes sont ensuite reliées entre elles par tressage, imbrication, transparence, superposition... pour laisser place à un dialogue qui se donne à voir.

Un dialogue mis en volume qui parle à la fois de la communication et de son échec.

 

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